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Ces deux dernières années, l’AFSCA a traité plus de 450 plaintes portant sur la vente en ligne de produits alimentaires

Les aliments sont de plus en plus proposés en ligne via internet et par le biais des réseaux sociaux. L’AFSCA est là pour veiller au grain et protéger les consommateurs tant via ses contrôles tout au long de la chaîne alimentaire que sur le net. C’est dans ce but que les inspecteurs de l'AFSCA spécialisés en e-commerce, contrôlent les boutiques en ligne et traitent les plaintes des consommateurs. En 2022 et 2023, ces inspecteurs ont enquêté sur plus de 450 plaintes concernant des sites web ou des profils de réseaux sociaux proposant des aliments à la vente.

Dans une large majorité des cas, le vendeur ne disposait pas d'une autorisation de l'AFSCA

Avec 240 plaintes enregistrées en 2022 et plus de 210 plaintes en 2023; force est de constater que cette problématique reste une préoccupation importante pour les consommateurs.

Une partie de ces plaintes porte sur des produits alimentaires faits maison, tels que des pâtisseries et des repas préparés, qui sont vendus via les réseaux sociaux tels que Facebook Marketplace.

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Les consommateurs se posent souvent la question de savoir si la personne ou l’entreprise qui propose des aliments à la vente en ligne est bien connue des services de l’AFSCA. Ces deux dernières années, un tiers des plaintes portaient sur cette question. Une question bien légitime car, dans une large majorité des cas, il a pu être établi que les vendeurs n’étaient pas enregistrés auprès de l’AFSCA.

Et pourtant, une autorisation auprès de l'Agence est nécessaire car, tout chef amateur qui fait de la vente en ligne, fait partie de la chaîne alimentaire et est donc responsable de la sécurité alimentaire de ses produits.

Pourquoi faut-il avoir l'autorisation de l’AFSCA même en tant que cuisinier amateur ?

Outre le fait qu’il est légalement nécessaire de se faire connaître auprès de l'AFSCA[1], il est également important que l'AFSCA puisse réagir rapidement en cas d'incident. Si des consommateurs tombent malades, l'AFSCA doit pouvoir déterminer où se situe le problème dans la chaîne alimentaire (chez le vendeur, le fournisseur, etc.) afin d'endiguer le problème autant que possible. De plus, cela permet d'éviter toute concurrence déloyale avec les professionnels qui respectent scrupuleusement les règles. Il n'est donc pas interdit de vendre des aliments par l'intermédiaire de Facebook, Marketplace et d'autres plateformes, mais vous devez suivre les étapes suivantes.

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Conseils utiles aux consommateurs qui achètent parfois des produits alimentaires en ligne

Vous devriez toujours pouvoir trouver des informations suffisantes à propos d’une entreprise (nom et adresse de l'entreprise, coordonnées, numéro d'entreprise) sur le site de sa boutique en ligne ou sur sa page Facebook. Le SPF Économie propose un aperçu pratique des éléments que vous devez pouvoir trouver sur une boutique en ligne en tant que consommateur.

Petite astuce : les vendeurs suspects ne veulent souvent communiquer que par des canaux privés comme Messenger ou WhatsApp. Si le vendeur ne veut pas donner son nom et son adresse, il convient d’être sur ses gardes. Un bon conseil est de demander au vendeur son numéro d'entreprise. Cela reste la meilleure manière de s’assurer que le vendeur est connu des autorités belges.


Vous avez des questions sur la sécurité d'un produit ou vous avez trouvé une denrée alimentaire douteuse sur Internet ?

L’AFSCA dispose d'un point de contact pour le consommateur qui est à votre service. Il y a plusieurs façons de nous joindre. Le formulaire en ligne est le moyen le plus rapide et le plus efficace. Vous pouvez également nous contacter par mail à l’adresse pointdecontact@afsca.be ou nous joindre par téléphone les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 9h00 à 12h30 et les mercredis de 13h00 à 16h30 au numéro gratuit 0800 13 550.

David Clarinval – ministre fédéral de l’Agriculture :  « Il est très important de veiller à ce que les denrées alimentaires vendues en ligne soient aussi sûres et conformes que les produits proposés par les canaux traditionnels. Les ventes en ligne gagnent en importance et la sécurité alimentaire doit toujours être garantie. En outre, des contrôles efficaces contribuent à une concurrence plus équitable entre les différents fournisseurs. »   

 

[1] Cette obligation n’incombe pas aux associations et organisations qui n'exercent qu’une activité occasionnelle (maximum 5 fois/an et pour une durée maximale de 10 jours/an), sans but lucratif et dans l'intérêt de leur association ou organisation.

Information additionnelle

Publication date
Dernière mise à jour
22 Feb 2024

Type de document
Communiqué de presse
Thèmes
Alimentation