La grippe aviaire de type H5N1 a été détectée dans une exploitation de poulets de chair à Stekene (Flandre Orientale). Afin d'éviter toute propagation du virus, les volailles présentes sont abattues. La nouvelle contamination se situe dans la zone de protection actuelle de 3 km établie à la suite de la contamination à Saint-Gilles-Waes. La zone de protection actuelle de 3 km et la zone de surveillance de 10 km ainsi que les mesures dans ces zones sont étendues. On ne sait pas si les infections sont liées ou s'il s'agit d'une nouvelle introduction causée par des oiseaux sauvages infectés.
L'AFSCA recommande de ne pas toucher les oiseaux morts ou malades à mains nues. Si vous constatez des symptômes chez vos animaux, contactez un vétérinaire. Si vous trouvez un oiseau mort dans la nature, signalez-le immédiatement au numéro gratuit 0800/99 777. L'animal pourra alors être recueilli et examiné.
Des mesures de biosécurité strictes dans les zones
Dans la zone de 10 km, tous les détenteurs de volailles (professionnels et particuliers) doivent soumettre leurs volailles à un dépistage. Dans la zone de 3 km, cette obligation s'applique également aux autres oiseaux.
Vous trouverez plus d'informations sur ces mesures sur le site de l'AFSCA : https://favv-afsca.be/fr/themes/animaux/sante-animale/maladies-animales/grippe-aviaire#Mesures
Dans le reste du pays, les oiseaux et les volailles des particuliers ne doivent pas être obligatoirement confinés. Ils doivent toutefois être nourris et abreuvés à l'intérieur ou sous abri. « Ces dernières semaines, nous avons constaté une augmentation du nombre d'infections chez les oiseaux sauvages. Cela signifie qu'il y a de nouveau plus de virus qui circule. L'AFSCA recommande donc vivement de protéger au maximum les animaux en les mettant à l'abri des oiseaux sauvages. Cela peut se faire en couvrant le poulailler ou la volière de filets. » Kathy Brison porte-parole de l'AFSCA.
David Clarinval - Vice-premier ministre et ministre de l’Emploi, de l’Economie et de l’Agriculture : «Nous prenons au sérieux ce nouveau cas de grippe aviaire. J’appelle tous les propriétaires, les éleveurs et les vétérinaires à une vigilance renforcée et à appliquer les mesures de sécurité recommandées. Nous vous rappelons que l’AFSCA intervient dans le nettoyage des installations et que le Fonds sanitaire peut, quant à lui, intervenir pour d'éventuels dédommagements. Conscient des difficultés présentes et à venir, le fédéral soutiendra les éleveurs touchés. »
Qu'est-ce que la grippe aviaire ?
La grippe aviaire est une maladie virale très contagieuse à laquelle presque toutes les espèces d'oiseaux sont sensibles. La gravité de la maladie varie d'un animal à l'autre et dépend de la souche virale, de l'environnement et d'éventuelles autres infections. La contamination peut se faire par contact direct avec des animaux malades ou du matériel infecté, comme du fumier ou des caisses sales. Les mammifères peuvent exceptionnellement être contaminés, par exemple lorsqu'ils mangent la carcasse d'un oiseau infecté ou entrent en contact intensif avec le virus de la grippe aviaire. La contamination de l'Homme est exceptionnelle. Jusqu'à présent, aucune transmission du virus d'Homme à Homme n'a été observée dans le monde.
A propos de l'AFSCA
L'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) contrôle depuis près de 25 ans l'ensemble de la chaîne alimentaire, du producteur au consommateur. Quelque 1.400 collaborateurs effectuent chaque année plus de 106.000 inspections dans les entreprises du secteur alimentaire (exploitations agricoles, fabricants, abattoirs, magasins, restaurants, etc.) et prélèvent et analysent quelque 64.000 échantillons de produits au sein de la chaîne alimentaire. L'Agence est également responsable des contrôles de la santé animale et de la santé végétale et joue un rôle important dans l'importation et l'exportation de denrées alimentaires, d'animaux et de plantes vers et depuis d'autres pays.
Contact presse :
Kathy Brison - Porte-parole
GSM : +32 479 96 01 53
E-mail : kathy.brison@favv-afsca.be